Le Progrès - St-Nizier - A la découverte de la station météo

Le Progrès a écrit:Situé sur la région de Saint-Nizier d’Azergues, à la frontière de Meaux-la-Montagne sur le GR7, qui est à cet endroit la ligne du partage des eaux, le radar de Météo France est en service depuis 2001. Depuis, il fonctionne 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Il diffuse toutes les 5 minutes au centre national de Météo France, situé à Toulouse, les données qu’il récolte sur 250 km à la ronde. Partie intégrante d’un réseau de 26 radars couvrant tout le territoire français, cette immense parabole de 3 mètres de diamètre, en mouvement circulaire et oscillatoire, est cachée dans le dôme du bâtiment. Ses calculateurs sont uniquement dédiés à l’observation de l’état (consistance, cristallisation) des gouttes d’eau qui se trouvent dans les nuages. Ceux-ci étudient ses images qui, une fois regroupées avec celles provenant de satellites de toutes sortes et les relevés des températures, des vents, et temps glacé, faits au sol, permettront de déterminer la prévision des précipitations.

Initialement installé sur le toit d’un bâtiment de l’aviation civile de l’aéroport de Saint-Exupéry, à Satolas, le radar fut rendu à moitié aveugle pour l’observation d’une grande partie des Alpes par la construction de la gare TGV. Il a donc trouvé refuge sur un point haut et isolé du nord-ouest du département, sans aucune interférence, comme des éoliennes, des châteaux d’eau, des antennes GSM, etc.

D’une manière générale, chacun d’entre nous souhaite savoir s’il va faire beau ou pas. Et plus exactement, ce qui va tomber du ciel. De la pluie ? De la grêle ? En averse ou toute la journée ? Météo France, pour répondre à ces questions, observe donc le contenu des nuages (et plus particulièrement des cumulonimbus). L’analyse des relevés, par un puissant ordinateur de modélisation numérique, permet de proposer les prévisions. La méthode consiste à dire que ce qui a été observé ici devrait, dans les mêmes conditions, se reproduire là. Continuellement en fonction, le radar est bichonné et reçoit la visite de Patrick Brochier et Jean-Luc Gras, techniciens, basés à Saint-Exupery, où ils surveillent les capteurs météo de l’aviation civile. Leurs compétences en maintenance préventive et curative lui sont appliquées tous les 15 jours. La climatisation des locaux, les réseaux électriques et de télécommunication sont surveillés de près. Les onduleurs et groupes électrogènes vérifiés et testés. Le système d’alarme, des plus sophistiqués, est plus particulièrement inspecté et évalué. Ce genre d’installation ne supporte pas l’approximation.

Sébastien Chambost a écrit:Si un jour une visite guidée de ce radar se présentait, je serais preneur...